Les missions
Son métier est essentiel à toute structure financière et résulte des réglementations obligeant les banques à se munir d’outils de contrôle.
Ainsi, il identifie, analyse les risques (risque de liquidité, de crédit ou de marché) et propose des solutions. Afin de définir un ratio risque/rentabilité optimal, il utilise toute une panoplie d’indicateurs et d’outils spécialisés : simulations mathématiques modélisées, analyses quantitatives, cartographie des risques... Il garde également un œil sur les nouvelles réglementations et sur l’actualité en permanence. Toutes ces informations lui permettent d’anticiper et de prévenir les risques potentiels (manque de capital, baisse de la valeur d’actions en bourse, dettes impayées, etc.). Grâce à ce travail de fond, il analyse et apporte des modifications aux procédures existantes afin de protéger son établissement (taux de prêts, plafonds des transactions, par exemple). Il crée également des systèmes d’alertes pour détecter les incidents et des plans d’actions qu’il peut mettre en œuvre en cas de problème. Enfin, l’analyste risques élabore des tableaux de bord et rédige des rapports afin de suivre des opérations bancaires.
Rattaché au directeur des risques, au responsable des risques opérationnels ou au responsable des risques financiers, il exerce dans un établissement bancaire ou un organisme de crédit. On dit que l’« argent n’a pas d’odeur », sous-entendu, peu importe sa provenance. D’après la légende, nous devons cette expression à l’empereur romain Vespasien. Il aurait fait construire des toilettes publiques payantes (des vespasiennes) pour se remplir les poches. Son fils l’aurait ouvertement critiqué, jugeant cette mesure injuste. Ce à quoi Vespasien aurait répondu que si les toilettes sentaient mauvais, ce n’était pas le cas de l’argent qu’il gagnait.