Chef de mission humanitaire

Véritable capitaine de navire et représentant légal de son ONG sur le terrain, il analyse la situation et surveille son évolution (météorologique, géopolitique, économique) afin de définir le plan d’actions et de coordonner les équipes.

  • Salaire de départ (mensuel)2 k €
  • Offres d'emploi23

Les missions

Qu’il s’agisse de soigner les populations après un séisme ou d’implanter une maternité dans une région en développement, le chef de mission humanitaire encadre l’équipe d’intervention sur place et oriente les actions de terrain grâce à une analyse rigoureuse de la situation. Il doit connaître et comprendre la zone dans laquelle il intervient. Il analyse ainsi la situation géopolitique, économique et sociale de la région tout en établissant de précieux contacts sur place. Responsable des équipes externes et des équipes locales, il peut diriger plus de cent personnes qui travaillent dans des conditions parfois difficiles au cours de ses missions. Il doit alors définir les missions, coordonner les équipes et gérer les relations humaines. Garant de la sécurité de ses équipes, il s’assure du respect des règles mises en place (couvre-feu, interdiction de sortir seul) et met en place des procédures d’urgence (évacuation, confinement). En contact régulier avec le siège de son ONG, il lui rend compte de l’avancée de la mission en rédigeant des rapports d’activités. Il est également gestionnaire de la comptabilité et du budget de la mission et peut être amené à démarcher des financeurs (Banque mondiale, agence européenne Echo, FAO). Le chef de mission humanitaire doit être doté d’une bonne résistance physique et psychologique et faire preuve de sang-froid lors des situations d’urgence. Il peut être amené à vivre dans des conditions difficiles, avoir des horaires irréguliers, avec un confort et une hygiène rudimentaires. C’est le plus souvent un logisticien, médecin, ingénieur ou infirmier fort d’une expérience de plusieurs missions humanitaires. Il travaille généralement au sein d'une ONG. Il est en contact quotidien avec les équipes qu’il dirige, composées de travailleurs locaux ou d’expatriés en mission humanitaire. Il est en relation avec les autorités locales et les autres organisations internationales ou humanitaires, avec qui il peut mettre en place des partenariats ou des relations d’entraide. Il est également amené à côtoyer les populations locales.

Fun fact

Savez-vous comment est née la Croix-Rouge ? Tout part de l’homme d’affaires suisse Henry Dunant. Bouleversé par les dégâts humains de la bataille de Solférino en 1859, il improvise des secours sur place avec l’aide des populations locales, soignant sans distinction les blessés de chaque camp. En 1863, il jouera le rôle de pionnier en participant à la convention de Genève pour la fondation du Comité International de la Croix-Rouge. C’est la naissance du droit international humanitaire.

Les compétences

Les compétences techniques

  • Contrôler des normes de qualité de production
  • dep-Gestion financière
  • Droit douanier
  • Gestion de projets
  • Règles de gestion des stocks
  • dep-Droit international
  • Contrôler des dépenses
  • Techniques de résolution de problèmes
  • Gérer des bénévoles

Les compétences soft

  • Projection humaine
  • Enseignement et médiation
  • Évaluation

Les formations

Bac + 4 : Coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale Bac + 5 : Formation de coordinateur de projet de solidarité internationale Formation responsable opérationnel à l'international Diplôme d'ingénieur de l'École supérieure d'agro-développement international (ISTOM)

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