Conseiller en fusions-acquisitions

Parfois appelé « chargé d’affaires », le conseiller en fusions-acquisitions (ou « fusacs ») intervient dans le cadre du rachat d’une société, de la vente d’une filiale, d’une fusion.

  • Salaire de départ (mensuel)3 k €
  • Offres d'emploi32

Les missions

Il a pour mission de conseiller et d’accompagner des entreprises qui réalisent des opérations financières complexes : de leur conception à leur finalisation. Toujours à l’affût, il déniche des opportunités pour ses clients ou sa société : il mène une veille législative et financière constante afin de trouver les opérations les plus rentables et il doit étoffer son carnet d’adresses au quotidien pour répondre plus rapidement aux appels d’offres. S’il trouve une « cible » intéressante sur le marché, il rédige des notes de synthèse détaillées et les présente à son client ou employeur. Il peut proposer un rachat, une fusion, une OPA (Offre Publique d’Achat pour les entreprises cotées en bourse)... S’il obtient le feu vert, le conseiller s’entoure alors d’une armée d’experts qu’il pilotera tout au long du projet : juristes, économistes, analystes. Ensemble, ils décortiquent les comptes de la société ciblée, évaluent les risques, rassemblent tous les documents nécessaires et réalisent des montages financiers et juridiques (due diligence). S’ensuit alors une période de négociation entre les parties, et le conseiller est présent à chacune des étapes : du premier rendez-vous à la rédaction des protocoles d’accord. Les processus de fusions-acquisitions peuvent prendre du temps ; le conseiller jongle donc avec plusieurs dossiers à la fois. Il se déplace régulièrement pour rencontrer ses clients et ses horaires de travail ne sont pas toujours réguliers. Sous la supervision d’un directeur, il travaille pour une banque d’affaires ou un cabinet de conseil et est au contact de ses clients. Il peut aussi exercer au sein d’une grande entreprise, sous la responsabilité d’un directeur financier. Dans tous les cas, il travaille avec des équipes d’analystes, de juristes et d’économistes.

Fun fact

La concentration économique est-elle compatible avec la diversité de l’offre ? Alors que le secteur de la bière connaît un engouement certain ces dernières années (microbrasseries, ancrage local, boutiques indépendantes), les industriels se disputent les places : le 13 octobre 2015, SABMiller, dauphin du secteur, accepte l'offre d'acquisition du leader AB InBev de 96 milliards d'euros, après avoir refusé quatre offres similaires. La fusion des deux mastodontes regroupe plus de 500 marques pour 30 % de part de part de marché : Budweiser, Corona, Stella Artois, Beck’s, Hoegaarden, Jupiler, Leffe, Löwenbräu, Foster’s… ou « un demi d’AB InBev » ?

Les compétences

Les compétences techniques

  • dep-Anglais financier
  • dep-Veille informationnelle
  • dep-Réglementation des marchés financiers
  • Droit du commerce
  • Droit commercial
  • dep-Fiscalité
  • dep-Analyse financière
  • Analyser le risque financier
  • dep-Veille concurrentielle

Les compétences soft

  • Identification des conséquences
  • Raisonnement logique
  • Évaluation

Les formations

Bac + 5 : Masters dans le domaine de la banque et de la finance Diplôme d'école supérieure de commerce Diplôme d'école d'ingénieur Mastères spécialisés dans le domaine de la finance

Au sein des entreprises

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