Contrôleur de la navigation aérienne

« Bravo, Charlie, Tango, vous me recevez ? ». À quoi ressemblerait un embouteillage aérien ? Honnêtement, on préfère ne pas savoir… Et afin que ça ne se produise jamais, on peut compter sur le contrôleur de la navigation aérienne.

  • Salaire de départ (mensuel)1 k €
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Les missions

Véritable aiguilleur du ciel, il guide les avions et orchestre les chassés-croisés afin d’assurer la fluidité de l’espace aérien depuis sa tour de contrôle. Il joue un rôle-clé dans la sécurité des voyageurs et des professionnels de l’aviation. Il travaille le plus souvent au sein d’un binôme : un contrôleur surveille les radars tandis que l’autre prend en charge les procédures de vol. Ils alternent les rôles toutes les heures et prennent des pauses régulièrement afin de rester concentrés. Par radio, il communique avec les pilotes pour leur donner des instructions précises afin de gérer au mieux le décollage et l’atterrissage. Anglais obligatoire ! Il leur fournit aussi les informations nécessaires, telles que la météo ou l’état du trafic aérien. Il peut aussi alerter sur la présence d’oiseaux aux abords de l’aérodrome, ou encore sur une éruption volcanique. Chaque contrôleur aérien gère une zone spécifique ; au sein de cet espace réglementé, il suit les plans de vol et s’assure que rien d’anormal ne se produit. Lorsqu’un avion sort de sa zone de contrôle, il s’assure que le transfert s’effectue correctement. Endossant de lourdes responsabilités, le contrôleur aérien n’a pas le droit à l’erreur. Il doit faire preuve d’une bonne résistance au stress et d’une grande capacité de discernement. Il doit se montrer réactif en toutes circonstances. Il travaille régulièrement en horaires décalés, les week-ends et jours fériés : la tour de contrôle ne dort jamais ! Il peut travailler dans l’aviation civile mais aussi dans l’armée. Il travaille avec d’autres contrôleurs aériens et reste en contact permanent avec les pilotes, mais aussi avec les équipes logistiques des pistes et le service météorologique.

Fun fact

Dans les communications radio, le signal de détresse international « Mayday, Mayday, Mayday » sert à indiquer qu’un avion ou un bateau est en détresse. Inventé en 1923 par un chef officier radio londonien, il vient de l’expression française « Venez m’aider », raccourcie et prononcée avec l’accent anglais ! En effet, la plupart des vols de l’aéroport provenaient à l’époque de l’aéroport du Bourget, en région parisienne.

Les compétences

Les compétences techniques

  • Réglementation de l'aviation civile
  • Appliquer des normes et règlements aéroportuaires
  • Météorologie
  • Terminologie technique
  • dep-Sciences physiques
  • Mathématiques
  • Opérations de contrôle du trafic aérien
  • Communiquer en anglais avec aisance
  • Analyser des données pour les publications aéronautiques

Les compétences soft

  • Perception systémique
  • Auto-ajustement
  • Auto-gestion

Les formations

Bac + 5 : Concours de l'ENAC accessibles au titulaires d'un bac + 2, ayant moins de 27 ans au 1er janvier de l'année du concours. Un très bon niveau en anglais est indispensable. Les candidats admis subissent un examen médical destiné à vérifier leurs aptitudes physiques et mentales. La formation dure 3 ans, dont 18 mois de théorie et de stages pratiques, dont un stage de pilotage (brevet de pilote privé d'avion) et un stage en pays anglophone. Rémunérés pendant leur scolarité, les élèves fonctionnaires s'engagent à travailler 7 ans pour l'État.

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