Ingénieur aéronautique

Si les engins volants ne nous retombent pas sur la tête, c’est bien grâce à l’ingénieur aéronautique. Son métier fait appel à de nombreuses connaissances : électronique, aérodynamisme, informatique, optique, mécanique, etc.

  • Salaire de départ (mensuel)3 k €
  • Offres d'emploi1963

Les missions

Il conçoit, améliore, fabrique, entretient des composants et des machines dans le secteur de l’aéronautique ou l’aérospatial, civil ou militaire : du fuselage d’un avion au logiciel de guidage d’un missile. 

En bureau d’études, il crée les pièces ou les ensembles qui composent les avions, les hélicoptères, les missiles, les lanceurs spatiaux, les satellites, les drones... Grâce à des concepts d’ingénierie, des calculs précis et des logiciels d’IAO (Ingénierie Assistée par Ordinateur), il teste ses idées et fait des simulations (de portage, de faisabilité, etc.). Il conçoit ensuite des maquettes et des modèles 3D et, si son projet est validé, il supervise la fabrication des éléments. Il choisit alors les matériaux et veille au respect du budget et du cahier des charges. Une fois cette étape terminée, il collabore parfois avec les équipes commerciales et intervient dans la commercialisation de ses produits (rencontre avec de potentiels clients, rédaction de notices techniques, etc.). Enfin, il est aussi responsable de leur entretien et procède régulièrement à des opérations de maintenance. Tout au long de sa carrière, il collabore avec de nombreux intervenants, tous spécialistes dans leur domaine. Il maîtrise l’anglais (souvent très technique) et effectue une veille technologique et concurrentielle importante : pas question de rester sur le bas-côté ! 

L’ingénieur aéronautique travaille dans un bureau d’études, sous la responsabilité du directeur de son département (R&D, méthodes, qualité...). Il est au contact d’autres ingénieurs et d’autres services (production, commercial, achats, etc.).

Fun fact

De mars 2015 à juillet 2016, Solar Impulse fait le tour du monde : cet avion alimenté uniquement par l’énergie solaire parcourt 43 041km en 17 étapes (pour changer de pilote et faire la promotion du projet). Et tout ça en 558 heures de vol cumulées. D’après le pilote, il s’agit plus d’un défi humain que technique. En effet, la cabine monoplace non pressurisée ne protège pas contre les variations importantes de température (± 55 degrés). Le prochain vol pourrait embarquer un passager supplémentaire et tout ça sans escale.

Les compétences

Les compétences techniques

  • Contrôler des normes de qualité de production
  • Génie aéronautique
  • dep-Dessin industriel
  • Audit interne
  • Génie industriel
  • dep-Mécanique des aéronefs
  • Processus d'ingénierie
  • Procédés de production
  • Procédés de fabrication

Les compétences soft

  • Perception sociale
  • Raisonnement logique
  • Évaluation

Les formations

  • Bac + 5 : Diplôme d'ingénieur : écoles d’ingénieurs généralistes avec option aéronautique Master aéronautique et espace 
  • Bac + 6 : Mastère spécialisé (MS)

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