Ingénieur cybersécurité

Pas un an sans qu’une (grosse) affaire de fuite de données n’ébranle les médias : WikiLeaks, Pegasus, Equifax… Ces failles font désormais partie du quotidien et nous concernent tous. C’est ici qu’intervient l’ingénieur cybersécurité.

  • Salaire de départ (mensuel)2 k €
  • Offres d'emploi3402

Les missions

L’ingénieur cybersécurité conseille et accompagne son client sur la sécurisation de ses systèmes d’information. Il analyse les risques ou les failles de la sécurité informatique et rédige des propositions afin de la rendre plus performante. Il agit en amont des menaces, du côté défensif, afin de prévenir et de bloquer toute tentative d’intrusion. L’ingénieur cybersécurité analyse le système (logs de sécurité, flux réseaux) et interprète les différentes alertes. Il traite les menaces d’intrusion, gère les incidents et met en place des contrôles réguliers afin de s’assurer de l’efficacité de la sécurité informatique. Il rend compte de ses analyses dans des rapports de suivi d’activité. Ce diagnostic préalable lui permet de proposer des solutions techniques ou commerciales afin de renforcer la sécurité du système. Ses recommandations s’appuient sur la réglementation interne de l’entreprise ou sur les normes internationales de sécurité. L’enjeu est de taille : il peut s’agir de données sensibles, par exemple dans des établissements bancaires, des hôpitaux ou encore dans le domaine de la défense. Enfin, il effectue une veille technologique pour se tenir informé des nouvelles menaces, des failles découvertes (les « CVE »), et des nouveaux moyens de cyberdéfense. Il peut exercer en travailleur indépendant ; il effectue alors des missions plus ou moins longues dans des entreprises variées. Il peut aussi être employé dans une entreprise ou dans le secteur public. Les domaines d’emploi sont variés : banque, assurance, administration, défense, santé… Il travaille souvent au sein de l’équipe infrastructure ou dans la direction des systèmes d’information pour les plus grands groupes.

Fun fact

« Yrv phvvdjhv vrqw fkliiuhv gh erxw hq erxw ». Le monde n’a pas attendu les smartphones pour communiquer à l’abri des regards curieux. Le chiffre de César (comme Jules César) est une méthode de chiffrement représentée par la superposition de deux alphabets : l’alphabet classique et celui chiffré en décalé, par exemple de 3 lettres vers la droite. En plus de ce code un peu rudimentaire, César composait ses messages en langue grecque, inintelligible pour la plupart des Gaulois mais maîtrisé par les élites dirigeantes romaines.

Les compétences

Les compétences techniques

  • Normes de sécurité des tic
  • dep-Prévention contre les cyberattaques
  • Résilience organisationnelle
  • Législation sur la sécurité des tic
  • dep-Analyse des risques systèmes
  • dep-Normes et standards d'exploitation
  • Confidentialité de l’information

Les compétences soft

  • Identification des conséquences
  • Perception systémique
  • Raisonnement logique

Les formations

Bac + 5 : Diplôme écoles d'ingénieur Master en informatique avec spécialisation en cybersécurité Manager en infrastructures et cybersécurité des systèmes d’information Bac + 6 : Diplôme d'ingénieur en sécurité pour les systèmes informatiques et les communications Mastère spé. Cybersécurité Mastère spé. Sécurité informatique

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