Ingénieur en microélectronique

Spécialiste du tout petit, il travaille avec des composants électroniques à l’échelle micrométrique et donc au millième de millimètre. C'est donc peu de le dire, c'est une affaire de précision !

  • Salaire de départ (mensuel)3 k €
  • Offres d'emploi85

Les missions

Il intervient dans différents secteurs : informatique, industriel, énergétique, automobile, télécommunication, armement, etc. 

De la conception à la production, l’ingénieur en microélectronique supervise la création et l’amélioration de composants électroniques, tels que des circuits intégrés, des microprocesseurs, des puces, des circuits logiques programmables. Innovant et ambitieux, il commence par étudier le projet et le cahier des charges très précis (en termes de budget, de délais, de qualité, etc.) qui lui sont confiés. Usant de ses compétences et de ses connaissances en nanoélectronique, en informatique, en algorithmie, il conçoit des modèles et des prototypes, à l’aide d’outils informatiques complexes et de logiciels spécialisés. Il teste ensuite ses créations et s’assure de la comptabilité électromagnétique des composants entre eux : il utilise alors du matériel de laboratoire (oscilloscope, analyseur de spectres, etc.). Au quotidien, il doit également se tenir au courant des nouvelles avancées technologiques et garder un œil sur la concurrence. 

Il travaille pour une société de sous-traitance en ingénierie ou une grande entreprise. Il est sous la responsabilité d’un chef de projet et collabore avec d’autres ingénieurs et avec des techniciens.

Fun fact

Connaissez-vous la loi de Moore ? Dans les années 1970, en se basant sur ses observations empiriques, Gordon E. Moore extrapole et prédit que le nombre de transistors par microprocesseur allait doubler tous les deux ans ; rendant donc les microprocesseurs de plus en plus puissants, et ce de manière exponentielle. Et en effet, entre 1971 et 2001, la taille des transistors n’a cessé de diminuer et leur densité a doublé presque tous les deux ans (bien vu, M. Moore !). Cependant, en 2021, sa loi semble avoir atteint ses limites car la taille des transistors ne peut pas descendre en-deçà d’une certaine valeur... Une solution : les empiler et construire des puces 3D à la verticale. L’avenir nous dira si nous pouvons toujours compter sur la loi de Moore, donc !

Les compétences

Les compétences techniques

  • dep-Physique
  • Électricité
  • Normes sur les équipements électroniques
  • Microprocesseurs
  • Microélectronique
  • Dessins de conception
  • Mathématiques
  • Circuits intégrés
  • Principes de l’électricité

Les compétences soft

  • Identification active des problèmes
  • Perception systémique
  • Raisonnement logique

Les formations

Bac + 5 : Diplôme d'ingénieur spécialisé en électronique, systèmes numériques embarqués, optronique Masters mentions électronique, énergie électrique, automatique ou ingénierie des systèmes complexes

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