Ingénieur qualité moteur

Qu’il avance au trot ou au galop, on peut dire qu’il en a sous le capot. De la conception à la production, il met au point des moteurs pour des appareils en tout genre (avions, voitures, motos, satellites, etc.).

  • Salaire de départ (mensuel)3 k €
  • Offres d'emploi178

Les missions

Garant de la sécurité et de la qualité du moteur, il intervient à chaque étape, de la première esquisse à la production des composants. 

L’ingénieur qualité moteur commence par étudier le projet et le cahier des charges qui lui sont confiés : de quel genre de moteur s’agit-il ? quel est le budget ? À partir de ces recherches, il définit les caractéristiques techniques du produit (matériaux, taille, puissance, etc.). Et grâce à des logiciels spécialisés de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) et de DAO (Dessin Assisté par Ordinateur), il réalise des esquisses et des modèles. Il fait également des simulations afin de tester la résistance et la puissance du moteur. Il fabrique ensuite des prototypes : ils sont confiés à une équipe d’essai et à des organismes de certification qui les testeront au sol et éventuellement en vol. L’ingénieur analyse les résultats de ces tests, apporte les modifications nécessaires et vérifie la conformité du moteur au regard des normes de sécurité et des règles environnementales. Enfin, c’est lui qui coordonne la fabrication des éléments qui composent le moteur : à chaque étape, il s’assure de leur qualité. Au quotidien, il se tient également au courant des nouvelles avancées technologiques. 

L’ingénieur qualité moteur peut être amené à se déplacer pour effectuer des tests et pour participer à des salons professionnels. Il exerce dans un grand groupe de construction et de maintenance énergétique, chimique, aéronautique ou automobile, ou dans un organisme de recherche spatiale. Sous la responsabilité d’un chef de projet, il travaille avec d’autres ingénieurs et techniciens et collabore régulièrement avec les services marketing, commercial et production.

Fun fact

Pourquoi parle-t-on de chevaux quand on parle de moteurs ? Cette expression remonte à l’invention de la machine à vapeur : à la fin du XVIIIème siècle, il fallait bien comparer ce nouveau moyen de locomotion avec quelque chose que les gens connaissaient. L’ingénieur James Watt a donc inventé une nouvelle unité : le cheval-vapeur. De nos jours, on utilise le watt pour mesurer la puissance du moteur, mais les chevaux sont restés !

Les compétences

Les compétences techniques

  • Logiciel de conception assistée par ordinateur
  • Électricité
  • Audit interne
  • Systèmes électriques d'un véhicule
  • Principes écologiques
  • Dessins de pièces automobiles
  • Statistiques
  • Normes de qualité
  • Mécanique

Les compétences soft

  • Auto-organisation
  • Projection humaine
  • Raisonnement logique

Les formations

  • Bac + 5 : Diplôme d'ingénieur en mécanique, automobile, ou aéronautique 
  • Bac + 6 : Mastère spécialisé en aéronautique et spatial, propulsion, thermique, mécanique, énergétique, ou fluidique

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