Linguiste

Véritable scientifique du langage, le linguiste analyse, décortique et décrit les langues afin de mieux comprendre leur fonctionnement. Il peut travailler sur des langues anciennes comme sur les usages contemporains.

  • Salaire de départ (mensuel)2 k €
  • Offres d'emploi194

Les missions

Grammaire, sémantique, phonologie, évolution phonétique... le linguiste étudie la langue pour mieux la comprendre. Car comprendre le fonctionnement de la langue, c’est aussi comprendre les concepts et la culture de ceux qui la parlent ! Qu’il travaille sur une langue ancienne ou contemporaine, ses travaux de recherche commencent le plus souvent à la bibliothèque : le linguiste se renseigne sur son sujet, lit de nombreux articles, thèses ou essais. Il est parfois amené à se déplacer sur le terrain afin d’écouter et de consigner les usages linguistiques de la population qu’il étudie : prononciation du « r » dans tel quartier de Rio de Janeiro, modulation de l’accent belge, mots de verlan dans les cours de récréation... Ses sources peuvent aussi se trouver à l’écrit : il observe par exemple l’usage des insultes sur les forums Internet, ou l’emploi des emojis sur les réseaux sociaux. Bref, à l’oral comme à l’écrit, il fait preuve d’une grande finesse d’observation et d’une grande rigueur pour noter ce qu’il lit ou entend. À partir de ces recherches, il propose des interprétations ou des analyses. Il rend compte de ses travaux en publiant des articles dans des revues spécialisées, en écrivant des livres ou en participant à des colloques. Le linguiste enseigne souvent à l’université : intégré à un laboratoire de recherche, il participe aux réunions et aux prises de décisions, il s’implique dans des projets collaboratifs. Il prépare ses cours, les donne, évalue les étudiants et dirige parfois leurs recherches. Le linguiste travaille de façon autonome tout en étant le plus souvent intégré à une équipe de recherche. Il peut organiser des colloques ou écrire des livres avec d’autres linguistes. Souvent rattaché au secteur public (laboratoire de recherche, université), il peut aussi trouver quelques débouchés dans le privé : il peut par exemple travailler à l’élaboration des dictionnaires ou intégrer une agence de communication ou une entreprise technologique utilisant la linguistique computationnelle (qui modélise les phénomènes linguistiques par des outils informatiques). Il peut aussi mettre ses talents au service de l’Intelligence Artificielle afin d’apprendre aux robots de demain à décrypter notre langage ! Enseignant à l’université, il est au contact de ses collègues et des étudiants. Dans une entreprise, il est au contact de ses collègues et parfois d’autres linguistes.

Fun fact

Du latin « umbiculus », le nombril se disait au Moyen Âge « ombril ». C’est à force de faire la liaison (« un ombril ») qu’on en est venu à dire... nombril ! Un peu comme si on disait « la noreille » ou « le nœil ». En linguistique, ce phénomène s’appelle une agglutination.

Les compétences

Les compétences techniques

  • Histoire
  • Linguistique
  • Sémantique
  • Appliquer des techniques de traduction
  • dep-Méthodes de recherches scientifique
  • Langues modernes
  • Orthographe
  • Phonétique
  • Grammaire

Les compétences soft

  • Identification active des problèmes
  • Persuasion et inspiration
  • Enseignement et médiation

Les formations

Bac + 5 : Master : linguistique et didactique ; traduction, interprétation et médiation linguistique ; français langue étrangère/seconde : pluralités, interculturel, politiques linguistiques ; ergonomie cognitive et ingénierie linguistique ; linguistique, cognition, communication, etc. Bac + 8 : Doctorat en linguistique

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