Les missions
Scientifique de haut niveau, le mathématicien élabore de nouvelles théories ou développe des théories existantes.
Ses recherches trouvent des applications dans de nombreux domaines : physique, médecine, économie, aéronautique, etc. Par exemple, sans mathématiques, pas de GPS, pas d’informatique ni de carte bancaire ! On distingue mathématicien et ingénieur mathématiques. Le premier évolue dans un domaine abstrait ; il met au point des théories, résout des équations. Il a souvent une activité d’enseignement en plus de son activité de recherche (en grande école, à l’université ou dans un centre de recherche). Il peut diffuser ses travaux en publiant des articles dans des revues spécialisées ou en participant à des conférences et colloques. Le second fait des mathématiques appliquées : il utilise sa discipline pour répondre à des problématiques précises, comme par exemple, calculer la probabilité de survenue d’un risque, modéliser la diffusion d’un virus ou encore prévoir la résistance d’un matériau. Finalement, c’est un peu comme ces histoires de “baignoire à moitié remplie” dans les manuels de collège, mais en plus complexe. Il s’attache à bien comprendre le problème initial afin de le traduire en termes mathématiques. Il aborde ainsi le problème de façon rationnelle et analytique. Une fois le calcul effectué, il doit vérifier ses résultats tout en calculant une marge d’erreur, et rendre compte de ses travaux dans un compte rendu.
Le mathématicien peut ainsi travailler dans l’enseignement public ou privé, mais trouve aussi des débouchés dans de nombreux secteurs d’activités : banques-assurances, météorologie, industrie pharmaceutique, aérospatiale ou automobile. Il a une activité avec des horaires généralement réguliers. L’ingénieur mathématicien collabore régulièrement avec d’autres scientifiques (ingénieurs, informaticiens, économistes...) et peut également échanger avec divers services de son entreprise (marketing, risques, stratégie...). Le mathématicien enseignant-chercheur peut faire un travail plus solitaire. Il n’en reste pas moins intégré dans une équipe de recherche et a des interactions avec ses collègues et ses étudiants.