Les missions
Recruté par une organisation non gouvernementale (ONG), il effectue des missions allant de quelques semaines à un an : médecine d’urgence, mise en place de programmes de prévention, formation des équipes locales par exemple. Professionnel de terrain, il doit s’adapter à toutes les situations et apprendre à connaître l’environnement dans lequel il se trouve (guerre civile, catastrophe naturelle, épidémie, etc.). Lorsqu’il intervient dans une situation de crise, il doit soigner les populations avec des moyens techniques et des équipements limités, parfois dans des contextes de pénurie de médicament ou de matériel. Il réalise des consultations et, selon sa spécialité, des opérations. Dans le cadre d’un programme de développement, le médecin humanitaire analyse la situation et les besoins sanitaires pour mettre en œuvre divers plans : formation d’équipes obstétricales, actions de prévention autour des maladies tropicales ou du VIH, éducation des enfants à l’hygiène, etc. Dans ce contexte, il dirige, forme ou vient seconder des équipes locales de professionnels de la santé, dans des camps de transit, des centres mobiles, des dispensaires ou des hôpitaux. Le médecin humanitaire alterne souvent mission humanitaire et remplacement de médecin libéral en France. Il doit être doté d’une bonne résistance physique et psychologique, et faire preuve de sang-froid lors des situations d’urgence. Il peut être amené à vivre en communauté, dans des conditions difficiles, avec une régularité d’horaires non garantie, avec un confort et une hygiène rudimentaires. Sur le terrain, il côtoie quotidiennement les équipes de santé locales mais aussi les populations qu’il soigne. Il travaille en équipe avec d’autres personnels humanitaires : médecins, infirmiers, logisticiens, architectes par exemple. Au cours de ses missions, il vit le plus souvent en communauté avec ces professionnels issus d’horizons géographiques et culturels variés.