Responsable de service social

Professionnel polyvalent, le responsable de service social est à la tête d’une structure accueillant des publics dits vulnérables : institut médico-éducatif, maison d’accueil spécialisée, foyer pour adolescents ou pour sans-abris, etc.

  • Salaire de départ (mensuel)2 k €
  • Offres d'emploi1300

Les missions

Il travaille dans des structures de taille variable qui relèvent du champ de l’action sociale : protection de l’enfance, vieillesse, handicap, exclusion... Son rôle de responsable lui confère des responsabilités de manager et de gestionnaire. Ses tâches sont nombreuses et variées. Le responsable de service social doit tout d’abord élaborer le projet d’établissement et prendre des décisions stratégiques pour le mener à bien (travaux, mise en place de partenariats, élaboration d’une politique pédagogique...). Il veille au respect des droits des personnes ainsi qu’à leur sécurité. Véritable manager, il gère de plus les ressources humaines de l’établissement : recrutement et formation du personnel, gestion des emplois du temps et des relations sociales. Gestionnaire avisé, il élabore et suit le budget de l’établissement en définissant les investissements prioritaires. Enfin, il a un rôle de représentation de l’établissement auprès des partenaires et des instituts financiers. Exerçant un métier porteur de sens et de responsabilités, le responsable de service social noue souvent des relations humaines très riches dans le cadre de son travail. C’est toutefois un métier qui peut engendrer du stress, sans compter les horaires de travail parfois décalés. Le directeur peut en effet être d’astreinte ou être appelé le soir, les week-ends et jours fériés. Le responsable de service social est en contact quotidien avec les personnes qu’il accueille et parfois avec leurs familles. Il dirige une équipe constituée de professionnels du secteur médico-social (aides-soignants, infirmiers, éducateurs, assistants sociaux...). Enfin, il est régulièrement en relation avec les partenaires locaux (l’équipe municipale, par exemple) ou d’autres partenaires.

Fun fact

L’action publique en matière sociale est souvent critiquée : défaillances de l’État, budget et moyens insuffisants. On pointe aussi l’individualisme des citoyens. Pourtant, selon une enquête de France Générosités, 60% des Français ont fait au moins un don aux associations françaises en 2015, dont 43% sous forme de prélèvements réguliers. Le « pourquoi » des donations varie d’un individu à un autre : la solidarité, l’identification, l’habitude familiale, le plaisir de donner, l’estime de soi, l’image, la fiscalité, le legs, le rêve de changement, l’urgence. Quoiqu’il en soit, le fait d’avoir donné pour une cause aurait le même effet sur le bonheur subjectif qu’un doublement de salaire ! À méditer…

Les compétences

Les compétences techniques

  • Principes de gestion d'entreprise
  • Justice sociale
  • Méthodes de conseil
  • Gestion de projets
  • dep-Dspositions légales dans le secteur social
  • Gestion des conflits
  • Service clients
  • Médiation sociale
  • Diffuser des communications internes

Les compétences soft

  • Identification des conséquences
  • Auto-ajustement
  • Évaluation

Les formations

Pour préparer le certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale (Caferuis), les candidats doivent être titulaires : d’un diplôme au moins de niveau II ; d’un diplôme de travail social au moins de niveau III ; d’un diplôme d’auxiliaire médical de niveau III et justifier de 2 ans d’expérience professionnelle ; d’un diplôme correspondant à 2 ans d’études supérieures et justifier de 3 ans d’expérience professionnelle dans les secteurs de l’action sociale et médico-sociale ou dans une fonction d’encadrement ; d’un diplôme de niveau IV du travail social et justifier de 4 ans d’expérience professionnelle dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux.

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